BIO REBEYROLLE
REBEYROLLE
(1926-2005)
Atteint d’une maladie qui nécessite une immobilisation totale quand il est enfant, en minerve plâtrée, il passe son temps à dessiner, et ses parents, instituteurs, lui apprennent à lire et à écrire. A la libération, il « monte » à Paris pour devenir peintre. Evènement important: le Louvre rouvre ses portes, le choc est incommensurable, tous les dimanches, il profite de la gratuité du musée, qui présente les Vénitiens, Rubens, Rembrandt … Marquant son opposition à la propagande d’intensification de la « guerre froide », il adhère au parti communiste. Il le quittera en 1956, en réaction aux évènements de Hongrie et à la duplicité du P.C. face à la guerre d’Algérie. Il symbolise cette rupture dans un grand tableau qu’il intitule A bientôt j’espère. Cette période est également caractérisée par les choix artistiques qu’affiche Paul Rebeyrolle, notamment son rejet de la peinture abstraite et du réalisme socialiste. A 33 ans, il réalise à Eymoutiers Planchemouton, un grand tableau commandé par le comité de la première Biennale de Paris pour orner l’escalier du palais des Beaux Arts. Planchemouton est le nom de la grange où il peint ce tableau et celui du ruisseau qui borde l’actuel Espace Paul Rebeyrolle (l’œuvre y est exposée). A partir de 1968, les thèmes politiques qui reflètent ses engagements s’inscrivent dans des séries. Le 7 février, il s’éteint à Boudreville en Côte d’Or.
Site internet consacré à l’espace Paul Rebeyrolle : http://www.espace-rebeyrolle.com/