Une Crucifixion en deux temps trois mouvements

Du Christ de « La Crucifixion », Sartre écrit qu’« on dirait une image qui bascule et vient frapper la glace dont elle est prisonnière » : l’effort de l’homme qui tire la corde tendue, au premier plan à gauche, bien que destiné à un autre, crée une tension et comme « une composition temporelle en angle aigu : première position (comme sur les livres de gymnastique) : la Croix par terre ; deuxième position : la Croix se lève ; troisième position : le Christ en croix ». Ainsi le tableau se lit dans le temps et non dans l’espace comme on pourrait le croire : il nous invite à recomposer la crucifixion du Christ en deux temps trois mouvements, celui de la croix et celui de notre oeil. Pour qu’au final, le Christ finisse par nous donner l’impression de nous tomber dessus. On peut imaginer que le scenario se déroule ainsi : 

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